Avec Mérignac, en septembre 2004, pour les 40 ans des
F.A.S. et Mont-de-Marsan, en juin 2005, pour la finale opérationnelle du
MIRAGE IV, l’occasion a été donnée à l’armée de l’air et à tous les médias
de présenter notre grand commandement et notre premier avion opérationnel
des années 60, sans leurs auréoles de « nucléaire-secret défense ». Enfin
le MIRAGE IV, après 337 000 heures de vol –sans compter les heures
d’alerte A 15 tenues par les équipages du couple MIR IV- C135 F et leurs
mécanos dans les ZA – avait sa place dans le monde de l’aéronautique, un
monde qui l’a sans doute « snobé » par méconnaissance de ses capacités.
Pendant ce temps, nous, les anciens des FAS, rassemblés, nous nous
efforcions de tourner ces pages doucement, à notre rythme, certainement
pour les savourer pleinement.
A Mérignac, c’était la fête.
A Mont-de-Marsan, je vous ai sentis recueillis, vous étiez même sérieux.
Vous avez été assidus à tous les rendez-vous que je vous avais donnés, en
liaison avec l’ERS et son personnel. L’abbé de la Madeleine a été très
sensible à l’hommage que nous avons rendu à nos copains dans sa grande
église. Il ne fut pas le seul à le ressentir.
Nous avons eu aussi quelques moments de « désordres » pendant nos deux
jours. Je n’avais jamais imaginé un seul instant que les membres du
conseil d’administration kidnapperaient le car qui devait nous conduire
aux rues du Cdt PARDAILLAN et du LTT MARTIN pour déposer une gerbe, en
abandonnant leurs président et vice-président sur le trottoir. L’attente
fut longue de chaque côté mais le président et son second étaient à
l’ombre, les kidnappeurs dans la chaude moiteur des 35° du car.
Il y eu aussi le jeu de piste pour trouver le resto du jeudi midi, en
plein centre de St-Pierre-du-Mont, certains sont retournés manger à
Marsan…. Et la difficulté à placer
tous les présents car le traiteur avait oublié d’installer une table de
15 personnes. Malgré tout, nous avons tous conservé notre sourire :
c’est cela aussi l’ambiance ANFAS. Merci à tous ceux qui avaient fait
le déplacement sur Marsan et plus particulièrement, aux familles de nos
disparus qui ont cheminé à nos côtés pour franchir cette étape du «
dernier vol du IV ».
En votre nom, je salue très respectueusement notre Premier Chef, le Gal
MAURIN qui, avec allant et bonne humeur, nous a accompagnés pendant ces
2 jours.
Merci CALUMET 01.
Jacques Pensec
|
Au nom du père qui a créé l’espace,
Du fils qui a ouvert le ciel aux hommes,
De l’esprit qui donne vie,
Vierge Marie, Notre Dame des Ailes,
A qui les pilotes, même enfants prodigues, ont toujours fait confiance,
Vois, à tes pieds, des fils qui voudraient se hausser jusqu’à Toi.
Obtiens-leur une âme pure comme l’azur qui les environne,
Un cœur fort comme les jet stream qui les portent,
Un corps robuste comme les coursiers qu’ils chevauchent,
Une attention sans faille comme les radars qui les guident,
Une jeunesse d’esprit aussi large que les horizons qu’ils contemplent,
Une passion de servir puissante comme les poussées qui les propulsent.
Mais surtout, ô Notre Dame des Ailes,
Sois toujours présente à leur navigation,
Fais-les triompher des tempêtes qui dévient leur trajectoire,
Pour qu’ils atterrissent, un jour, près de Toi,
A l’aéroport de l’éternité.
|
Prière du mécano à Saint ELOI.
|
Dieu, Père plein d’amour,
Tu nous as confié le monde
Afin que tout homme puisse
Vivre dans le bonheur et la paix.
Donne-nous intelligence et courage
Pour qu’à l’exemple de Saint Eloi,
Nous sachions
Etre des artisans du beau
Et des hommes de cœur.
Aide-nous à réaliser nos tâches
Quotidiennes avec générosité.
Nous sommes tes enfants,
Garde-nous fidèles pour marcher
A la suite de Jésus-Christ. Amen.
|
|
Ne les oublions pas |
22 nov. 1963
27 janv. 1964
4 mars 1965
15 oct. 1966
15 oct 1966
12 juin 1966
19 nov 1969
9 janv 1970
9 janv 1970
12 oct. 1971
12 oct. 1971
30 juin 1972
30 juin 1972
30 juin 1972
30 juin 1972
30 mars 1973
15 mai 1973
15 mai 1973
29 avril 1974
29 avril 1974
9 janv. 1975
9 janv. 1975
20 déc. 1976
20 déc. 1976
20 déc. 1976
20 déc 1976
7 oct. 1977
7 oct. 1977
30 mai 1978
21 avril 1982
21 avril 1982
|
Ltt LENOUVEL Jacques
Ltt ROUSSEL Jean
LCL LARSABAL André
Sgt BIENFAIT Guy
Cne FRECHET Michel
Cne JEANNOT Abel
Cne BRU Simon
Cdt COURCELLE-LABROUSSE Hervé
Ltt DUMAS Michel
Cne PENET Alain
Ltt CONSTANT Jacques
Cdt DUGUE Georges
Ltt FRUGIER Serge
Cne PARAGE Hubert
AdC HECQ Albert
Ltt LALANNE Christian
Cdt PROESCHEL Jean-François
Cne BROSSET-HECKEL Philippe
S/Lt TUPIN Alain
Adj THOMASSET Christian
Ltt BLOT Raymond
Ltt GAY Jean-Claude
Cne BELLOEIL Jean-Claude
Cne SEGURA Christian
Ltt MOUSSION Jacques
Ltt CHALUMEAU Serge
Cdt PARDAILLAN Raymond
Ltt MARTIN James
Cne de GRIVEL François
Ltt CAMOU Bernard
Cne POUECH Hervé
|
30 ans
30 ans
40 ans
24 ans
32 ans
34 ans
33 ans
37 ans
33 ans
33 ans
28 ans
35 ans
34 ans
33 ans
36 ans
34 ans
36 ans
40 ans
27 ans
29 ans
33 ans
31 ans
38 ans
27 ans
25 ans
27 ans
41 ans
33 ans
32 ans
36 ans
30 ans
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EB 2/92 AQUITAINE
EB 2/92AQUITAINE
93° EMS
EB 2/92AQUITAINE
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EB 3/94ARBOIS
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EB 2/93CEVENNES
EB 2/93CEVENNES
ERV 4/93AUNIS
ERV 4/93AUNIS
ERV 4/93AUNIS
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EB 2/91BRETAGNE
EB 3/94ARBOIS
EB 3/94ARBOIS
EB 2/92AQUITAINE
EB 2/92AQUITAINE
EB 2/94MARNE
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92ème EB
92ème EB
92ème EB
92ème EB
EB 1/91GASCOGNE
EB 1/91GASCOGNE
EB 3/94ARBOIS
EB 2/91BRETAGNE
EB 2/91BRETAGNE
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Neuilly en Donjon
Saucats
Djibouti
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Bergerac
Fay aux Loges
Val d’Ajol
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Hallignicourt
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Hao ( Polynésie )
Hao ( Polynésie )
Hao ( Polynésie )
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Biscarosse
Chapelle les Luxeuil
Chapelle les Luxeuil
Apremont
Apremont
Luxey
Luxey
Mauléon
Mauléon
Mauléon
Mauléon
Mont-de-Marsan
Mont-de-Marsan
Solenzara
Vielle-St-Girons
Vielle-St-Girons
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COMMANDEMENT DES
FORCES AERIENNES STRATEGIQUES
ORDRE DU JOUR N° 9
Au moment où je quitte mon commandement, je rends hommage à tous ceux,
officiers, sous-officiers, militaires du rang, personnel civil des
Forces aériennes stratégiques qui m’ont témoigné de leur confiance
pendant trois années. Ils ont œuvré, à mes côtés, avec foi et avec
cohésion, pour maintenir en condition la triade constituée par le Mirage
2000 N, le ravitailleur C135 et le missile ASMP et pour en assurer son
efficacité et sa sûreté.
Personnel du Commandement des forces aériennes stratégiques, votre
ardeur et votre engagement ont été maintes fois reconnus en opérations :
Epervier, Tarpan, Artémis, Licorne, Dorca, Serpentair, sur les théâtres
d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie centrale, durant les exercices
nucléaires, et au quotidien. Par votre action déterminante, vous
participez pleinement à l’autonomie stratégique, à l’indépendance de la
France et par là même, à l’œuvre de paix, soyez en convaincus.
C’est grâce à la rigueur, au dévouement et au don de soi de vos Anciens,
de tous ceux qui vous ont précédés dans les unités des FAS, que la
France, décidée de se doter de l’arme nucléaire, s’est ainsi imposée
dans le concert des nations tout en assurant sa liberté d’action. Je
leur en rends hommage.
Garants de la crédibilité de la composante nucléaire de l’armée de
l’air, vous êtes les héritiers de ces valeurs et je m’incline devant vos
fanions. Ces fanions sont les témoins de l’esprit de sacrifice, de
l’honneur et du courage, dont ont fait preuve les hommes et les femmes
des Forces aériennes stratégiques d’hier et d’aujourd’hui.
Je tiens, une dernière fois, à vous exprimer toute ma gratitude pour
votre soutien indéfectible et pour votre totale réussite dans la mission
ultime de souveraineté.
A TAVERNY, le
Le Général de corps aérien Pierre-Henri MATHE
commandant les Forces aériennes stratégiques
|
|
Discours
prononcé par le Général Mathe
lors de sa cérémonie d'adieu à l'armée de l'air.
|
Messieurs les inspecteurs généraux,
Monsieur le gouverneur de Paris,
Messieurs les officiers généraux,
Messieurs les maires,
Et je dirais tout simplement et de tout mon cœur, chers amis,
Derrière ce pupitre, en cet instant, dans ce lieu, ce hangar
où des joies et des peines furent vécues pendant mes cinq
premières années de vie opérationnelle, là où j’ai appris le
sens de l’être, vous voudrez bien comprendre toute la
difficulté que j’ai d’évoquer toutes les pensées qui peuvent
me venir à l’esprit. Pour ne pas seulement paraître je vais
essayer de trouver le sage équilibre pour exprimer mes
sentiments dans un compromis japonais entre « ceux qui savent
ne parlent pas et ceux qui parlent ne savent pas » et essayer
de m’extraire du prêt à penser quotidien.
Je voudrais tout d’abord vous accueillir en vous souhaitant la
bienvenue et remercier le commandant du Vercors, le
Lieutenant-Colonel Séverin, qui a accepté que cette cérémonie
se fasse sur ce parking cher à certains et dans les locaux de
son escadron.
Mes remerciements vont également à la Base aérienne 110 et à
son chef, le Général DERIEUX, avec qui j’ai partagé trois
années de vie opérationnelle intense à Cambrai et au Tchad, et
qui a la garde du drapeau de ma première escadre de chasse
auquel j’attache mémoire, émotion et une valeur hautement
symbolique.
J’exprime toute ma reconnaissance aux légionnaires, aux hommes
et aux femmes qui ont aidé à l’organisation de cette cérémonie
ainsi qu’à tous ceux qui y ont participé brillamment et enfin
à vous tous qui avez répondu tout simplement oui à mon
invitation.
J’ai une pensée émue, plus particulièrement, pour les
inspecteurs généraux qui m’ont accompagné lors des honneurs au
Drapeau, ce drapeau qui représente pour moi la première
mission de souveraineté, mission de défense du territoire
contre toute agression provenant des airs. Les anciens avaient
coutume de nous accueillir dans cette escadre par ces mots : «
Ta mission petit est de protéger Paris et l’escadron de
bombardement, stationné sur la base, en charge lui de la
mission ultime de souveraineté : la dissuasion», mission
concrétisée, lors de cette prise d’armes, par le Drapeau de la
31ème Escadre aérienne.
Mes affectations à la 10e, à la 13e puis à la 12e escadre de
chasse et enfin bien plus tard au Cabinet du Premier ministre
m’ont impliqué à tous les niveaux de la chaîne de défense
aérienne et je peux témoigner que la nature du risque pour la
Nation est toujours la même. J’ai eu l’occasion de connaître
ou d’agir directement face à des événements marquants, comme
le survol de Paris et plus précisément des Champs Elysées, par
des avions de ligne qui larguaient des tracts au nom de causes
indépendantistes, comme l’interception d’un avion d’affaires
en panne de pressurisation avec tous ses membres d’équipage
décédés et qui s’est écrasé, au sud de Nantes, après quatre
heures de survol de la Bretagne, mais aussi l’accompagnement
pendant de nombreuses années d’avions de lignes de pays «
renégats » impliqués dans des attentats.
Force est de constater que pour ces missions de souveraineté
le contrat opérationnel est inchangé : il est toujours de
garantir l’honneur de la patrie devise inscrite sur les
drapeaux des unités de l’Armée de l’air.
Je voudrais aussi adresser mes remerciements à l’ensemble du
personnel des Armées qui m’a permis d’effectuer une carrière
passionnante parmi des hommes et des femmes qui en général
rivalisent de respect.
Plus concrètement, j’ai apprécié leur ouverture d’esprit,
grâce à eux j’ai eu l’honneur, et la joie de travailler
notamment dans la conduite des programmes d’armement dans un
bureau où régnait une totale confiance et le soutien permanent
du Major et du Sous-chef Plans-programmes de l’Armée de l’air.
Je citerai quelques programmes qui me tiennent à cœur : les
missiles Mica, Apache et SCALP, l’ATF qui donnera naissance à
l’A400M, l’Hélico-resco et le 2000-5.
Cette ouverture d’esprit, je l’ai retrouvée maintes fois dans
le cadre interarmées, interministériel et international et je
voudrais rendre un hommage marqué à tous ceux avec qui j’ai eu
le privilège de travailler en opérations au Tchad et en Arabie
Saoudite, dans les cabinets du Premier ministre, au CHEM et à
l’IHEDN.
Je voudrais maintenant mettre à l’honneur les hommes et les
femmes avec qui j’ai oeuvré au plus haut niveau comme sur le
terrain pour la crédibilité des moyens de la mission ultime de
souveraineté pour qui honneur et patrie ne font qu’un, et qui
sont totalement intégrés dans la chaîne humaine de
responsabilité où chacun, à sa place, a un rôle essentiel pour
garantir la dissuasion. Je voudrais tout particulièrement
citer ceux qui ont apporté un soutien indéfectible à la
mission de dissuasion de l’armée de l’air. Je pense plus
particulièrement au personnel de l’État-major des armées et de
l’Inspection des armements nucléaires.
Je peux témoigner que la Nation peut compter sur tous les
officiers, sous-officiers, militaires du rang dont le culte
est la sauvegarde des intérêts vitaux.
Tout simplement, je voudrais maintenant remercier, ma famille
pour m’avoir permis et faciliter cette première tranche où vie
professionnelle aéronautique et vie familiale se sont en
permanence imbriquées.
Je pense bien sûr à mes parents, mes beaux-parents. Ma femme
et mes enfants qui m’ont supporté dans tous les sens du terme
jour après jour, dans les différents mutations et sans qui
cette belle aventure n’aurait pas eu lieu….
Après ces mots de bienvenue et de remerciements et avant de
finir sur quelques réflexions, je voudrais, dans un premier
temps, évoquer un écueil que nous devrions tous essayer
d’éviter.
Parfois, nous pouvons oublier pour des raisons
conjoncturelles, économiques, médiatiques, d’intérêt personnel
la notion d’intérêt commun, notion qui devrait être le credo
de tout responsable, quel que soit son niveau. Ce credo de la
recherche de ce seul essentiel, permet de garantir les grands
choix stratégiques, qui sont au cœur de l’important, et leur
donner ainsi un caractère pérenne.
Nous sommes tous soumis au flux des événements quotidiens qui
peut travestir l’essentiel. A ce stade, il est temps de
prendre du recul et de ne pas devenir naïf, afin d’éviter que
le bien et le respect profond de l’homme ne deviennent
qu’illusion.
Le jour d’un départ pour une nouvelle aventure humaine, il est
de bon ton de léguer des réflexions sur quelques 35 années
d’expériences au sein des armées.
Elles seront inspirées, sans protocole et sans message
politique particulier par les pensées et les écrits de
Saint-Exupéry, Renan, Marx et du Général de Gaulle.
Tout d’abord, vous m’avez appris la vraie grandeur du métier
des armes qui est et qui sera toujours l’union des militaires
qui sont à son service. Cette union passe, avant toute
considération, par une attitude ouverte et réaliste où la
qualité d’écoute est un élément fondamental car trop de
certitudes divisent les hommes et un certain nombre
d’interrogations est indispensable pour les rapprocher.
Ensuite, vous attendez beaucoup dans votre, dans notre futur.
Pour le rendre toujours possible et pas seulement se contenter
de le prévoir nous devons nous comporter en véritables acteurs
du progrès, à la recherche permanente de la performance et de
l’adéquation des structures à notre mission. Pour cela, notre
raisonnement doit toujours avoir comme point de départ la
richesse du savoir – faire des hommes et des femmes qui
partagent un profond respect du passé. Notre cheminement
intellectuel doit être à partir de cela, astreint à une
obligation de résultats concrets et refuser toute utopie qui
permettrait à ses adeptes de condamner ce qui existe au nom de
ce qui n’existe pas.
Enfin, le partage de convictions avec nombre d’entre vous dans
cette salle m’a enseigné le devoir d’animer la communauté dont
vous avez la charge et qui œuvre pour le succès de sa Mission.
Animer dans son sens premier, donner une âme convaincue de
vérité, de cohérence, de solidarité en un mot créer une
renaissance morale sans laquelle le Général de Gaulle
affirmait « toute évolution des institutions, toute refonte de
l’outillage, toute réforme même des intelligences n’auront
point d’efficacité ».
Tout simplement animer, commander avec le cœur pour essayer de
toujours voir l’essentiel et ainsi valoriser une communauté
qui donne esprit à un être responsable dont le degré de
confiance sera défini par les membres de cette communauté.
Ainsi, le pouvoir pour agir sera d’une autre nature qu’une
simple compensation par rapport à un manque identitaire.
Entre nous, voilà quelques messages qui ont été inspirés par
ces 35 merveilleuses années.
En ce jour, quittant l’Institution, dans ce hangar, chargé de
symbole où je revois l’adieu au sens propre, le seul, du Cne
DUBOS et du Cdt BEGUE, je ne voudrais pas plus épiloguer sur
mes sentiments et simplement vous dire qu’il n’est pas
nécessaire de les exprimer car ce sont ceux que vous partagez.
Dans ces moments de vrais dialogues c’est vous qui m’apportez
votre part de vérité, vous avez tous une place dans mon cœur.
Je voudrais une dernière fois vous remercier et vous saluer
tous après avoir partagé ce moment de complicité et m’adresser
plus particulièrement au personnel des FAS pour leur dire
qu’ils seront en de bonnes mains pour garder la foi et garder
le « culte qui les rassemble, les réchauffe et les grandisse
».
Général MATHE
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